Infinies ténèbres s’étendent sur les plaines
Fantômes d’iceberg qui me hantent
Visions syncopées de cyclopes enneigés
Et l’aurore boréale et ma tourmente
Rythme alterné de croches et de blanches
Soupir, la ronde dure quatre temps
Deux croches noires une blanche
Et le silence du vent et le silence du vent
En moi s’enfonce la neige
La neige qui efface mes pas
Une croche une seule, blanche, blanche, blanche
Et l’aurore oh trop banale est ma tourmente
Ondes silencieuses et danses aquatiques
En moi s’enfonce la neige, en moi s enfonce mes pas
Rythme altéré de mes rêves chaotiques
Sonate blanche de la toundra ne me quitte pas.
A tes batailles aériennes périmées
Et tes lignes stellaires
A tes virages sinueux aux mirages évaporés
À ton souffle du vent, à ton air
À tes infinies hauteurs
Cotonneuses plaines à contempler
À ton visage a ton cœur
À mes regards vers toi parfois désespérés
À tes crépuscules millénaires
Et tes secondes évanouies
À tes levers de soleil
Et tes ballets infinis
À mon spleen du matin du midi
À mes genoux cagneux et les cahiers déchirés
À mon coup de blues de l après midi
À l Etoile du berger et la petite Cassiopée
Immensité toujours hors d atteinte
Je t apprivoise à demi
Sur une échelle pour toi je grimpe
Ciel de mes jours ciel de mes nuits